mardi 27 mai 2008

L'Afghanistan, vu autrement

L’Afghanistan concentre d’importantes masses financières. Et malheureusement, on entend dire très souvent « L’argent n’est pas un problème ici, c’est plutôt la manière de le dépenser. »

Dans ce pays, les projets sont soumis à des équilibres complexes autour desquels se nouent les rapports sociaux. Cette contrainte est certes difficile à respecter, tant il est vrai que ces lignes de force ne sont que très rarement apparentes aux yeux des étrangers.En tout état de cause, j'ai constaté que les Afghans savent ce qu’ils peuvent demander aux français. Il convient donc d'appliquer le principe de subsidiarité et de ne faire réaliser à l'extérieur du pays ou par des compatriotes que ce qui ne peut être techniquement fait sur place et par des Afghans.

L’Afghanistan n’appartient pas à la zone d’influence traditionnelle de la France et les moyens financiers que notre pays peut consacrer au développement des pays pauvres sont limités.

Depuis 2002, la France demeure présente dans la reconstruction de l’Afghanistan. En parallèle, les médias braquent leurs projecteurs sur ce pays où un certain nombre de partenaires étrangers mettent en valeur leurs propres initiatives, fussent-elles limitées et de court terme.

Des masses financières considérables, au regard de la situation du pays, sont dirigées sur l’Afghanistan, dans le but de stabiliser ce pays : il est regrettable que les opérateurs français, publics et privés, ne s’inscrivent pas davantage dans cet effort de la communauté internationale. Le gouvernement afghan est dans l’attente d’un soutien de la France en matière de gouvernance et du savoir faire français notamment dans l’ingénierie des projets et la recherche technologique.

Les financements existent aussi faut-il être force de propositions pour les obtenir. Des organisations telles que la Commission Européenne ont même recours à la publicité pour promouvoir leurs budgets.

Depuis 2002, bien des exemples, sur place, attestent de la réussite d’expatriés dans le secteur
des services: restauration, cabinet conseil, publicité. En règle générale, les entreprises françaises peuvent envisager des projets qui ont déjà un financement lequel pourrait leur être accessibles. Elles peuvent vendre un produit, une compétence particulière et une plus value technique.

Quant aux opportunités, les sources sont multiples :
- Banques de reconstruction ( Banque mondiale, Banque asiatique de développement, KfW…)
- Agences nationales de développement et /ou de coopération (AFD, USAID, JICA)
- Institutions militaires ( NAMSA, US Army corps of engineers)
- Agences de l’ONU (PNUD, UNICEF)
- Commission Européenne

Les grands bailleurs de fonds élaborent des projets et ils lancent des demande de cotations. Les entreprises françaises savent répondre à ce type de marchés. Il suffit d’être informé et de
suivre les programmes des organismes internationaux. j' ai réalisé un annuaire de contacts qui peut- être transmis aux entreprises qui seraient intéressées de faire une première démarche à savoir se faire connaître auprès de ces contacts. Il faut indiquerque les responsables de projets ont leurs propres listes de maîtrise d’œuvre aussi pour connaître les futurs appels d’offres, il faut anticiper sur l’appel.

L’évolution en 2007 est au niveau gouvernemental. Le gouvernement dispose de projets significatifs avec des financements majeurs.
Cela passe généralement par l’ARDS pour l’organisation des appels d’offres.
La publicité est faite sur le site http://www.ards.org.af/.

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